Par l'entremise de Sophie Lapalu et sur invitation de Mains d'Œuvres à Saint-Ouen, le Laboratoire des Hypothèses a dévoilé au public francilien un panel de ses meilleures vidéos.
Le 14 février à 19h, c'est un Laboratoire plutôt tétanisé qui recevait ses premiers spectateurs.
Après, une courte présentation de Sophie et une longue présentation du Capitaine, nous commencions la soirée avec l'excellent film de l'équipe Redrum de Bataville.
Il nous permettait de présenter le Labo vu de l'extérieur et d'évoquer notre actualité.
Au bout d'une minute trente, Charline commença a s'ennuyer et à faire des bruits avec sa chaise.
Heureusement pour elle, un incident vidéo perturba le bon déroulement de la soirée.
Arthur et Eddy tentèrent une réparation de fortune, de mauvaise fortune puisque leur intervention n'aboutit qu'à ça.
Le Capitaine étant le Capitaine, il prît les choses en mains.
Il ordonna la diffusion d'un film sans image que Jocelyn éclaira de ces commentaires aviphoniques pendant qu'il tentait avec Le Stagiaire de trouver, à l'aide d'un second vidéoprojecteur, une zone d'où on capterait mieux le flux envoyé par Arthur.
Eddy, Charline et Sophie commencèrent à déballer, dans un brouhaha qui ne désarmât pas Jocelyn, les caisses pour construire un écran de secours.
Il fallut pour installer l'écran précité, déplacer quelques spectateurs ronchons, mais au bout d'un petit quart d'heure la diffusion pouvait reprendre.
Le MC'Cap tenta du mieux qu'il put de récupérer l'attention de notre public par quelques unes de nos meilleures vidéos avant de passer le mic' à Ed, de Ed&F. pour une courte présentation de PNEU, la branche communication du Laboratoire des Hypothèses.
Pas assez courte visiblement pour le reste de l'équipe qui, dans la pénombre, commença à déballer boissons et provisions et à concocter un aligot parce-que, dixit Charline : "J'ai faim".
Pendant ce temps là, d'étranges interactions vidéo-réalité perturbaient les projections jusqu'à l'irruption du Saint-Ortaire, EN VRAI, sur la scène de la salle Stargate soutenu par la diffusion à un volume difficilement supportable d'un des hymnes du Labo :
"Ile" de Jean-Michel Caradec.
Devant ce fiasco manifeste, il était temps de stopper la vidéo et d'inviter les spectateurs à partager avec nous le vin et l'aligot audonien; fort excellent par ailleurs.
