Du 31 octobre au 6 novembre 2016, pour la première fois de son histoire, le Laboratoire des Hypothèses transmit son savoir et ses méthodes d'exploration.
C'est une trentaine d'étudiants issus des facultés de Metz et Starsbourg qui éprouvèrent cette nouvelle expérience.
C'est à
Bataville en Lorraine, temple de la pompe, cité légendaire de la grolle qu'eut lieu la rencontre.
Bataville dont les logements et les infrastructures furent construits autour de son usine de production de chaussures dans un pragmatisme productiviste qui est encore sujet à débat houleux.
Eussions-nous pu trouver un meilleur endroit pour une passation de savoir?
C'est par schizogonie1\ que se créa une multitudes de Labo-Filles qui firent bien plus que de lancer nos méthodes à l'assaut de Bataville.
Tout d'abord extrêmement sceptique devant notre intégrité et la qualité de notre travail, la jeunesse a rapidement assimilé, étudié et digéré tous nos protocoles puis n'a cessé de développer ses propres techniques d'exploration.
Que reste-t-il du raz-de-marée engendré par le choc Labo-Fille / Labo-Mère?
Nous espérons vous fournir ici quelques réponses à cette capitale question.
Les labos filles furent constitués de nombreux membres :
Anaelle Aquilimeba, Manon Archambault, Jing Bai, Lucile Baroz, Alexandre Bauer, Saskia Bellmann, Benjamin Brangé, Eponine Chaloin, Maëlys Chevillot, Sandy Couchet, Méline Delbart, Célia Laurent, Mélissa Luceno, Justine Manneron, Lauriane Mevel, Zoh Julien Nihoua, Maxime Nottin, Ikhyeon Park, Kim Peacock, Marianne Pintaldi, Gabrielle Ponthus, Alessia Sanna, Kelly Skica, Iryna Smutok, Ivan Tarrieu, Marie Teyssier, Celia Turmes, Marcel Wengert, Hermine Zobel.
1 - schizogonie, un mode de reproduction asexuée des unicellulaires aboutissant à la création d'une multitude cellules filles identiques en tout point à la cellule mère.